Beth Hillel – la nouvelle organisation rabbinique porteuse d’espoirs
Je viens d’apprendre la création d’une nouvelle organisation rabbinique israélienne,« Beth Hillel ».
Cette organisation s’identifie clairement avec les valeurs du monde Modern Orthodox. Son but est de permettre à la tendance modérée des rabbins religieux-sionistes de s’exprimer, face à la montée du radicalisme, y compris au sein du public religieux-sioniste.
Une première : Cette association rabbinique est également ouverte aux femmes. Il s’agit donc de la première organisation rabbinique orthodoxe au monde à accepter des femmes comme membres. L’organisation sera constituée de rabbins orthodoxes et de femmes orthodoxes érudites (talmidot cha’hamim, pour utiliser leur propre expression).
Pour l’instant, cent rabbins et vingt femmes sont sensés rejoindre « Beth Hillel ».
L’identité des premiers adhérents ne sera dévoilée que la semaine prochaine, lors de la cérémonie d’ouverture, mais on connait déjà les noms des neuf premiers membres fondateurs, qui sont tous des rabbins relativement proche de la Yeshivat Har Etzion – bastion du monde Modern Orthodox en Israël.
Comme l’ont déjà annoncé les membres fondateurs, « nous croyons que la véritable voix de la Torah d’Israël soutient la démocratie, encourage la représentation féminine chez le dirigeants, témoigne du respect envers les non-juifs et est ouverte vers le monde ».
Parmi les fondateurs, une femme – Oshra Koren – qui dirige le centre d’études pour femmes Matan.
Cela m’a donc poussé à reposter cette vidéo, mise en ligne sur le blog il y a plus de deux ans.
De quelques minutes à peine, ce film compare l’approche religieuse de deux « rabbaniyot » orthodoxes. L’une modern orthodox (Oshra Koren) et l’autreharédite.
La vidéo est en hébreu sous-titrée anglais, malheureusement la traduction est très approximative.
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Desolé, mais elles me semblent aussi caricaturales l’ une que l’ autre…
@ E. Cohen : En quoi les deux rabbaniot sont aussi ridicules l’une que l’autre ?
L’initiative Beth Hillel semble une très bonne initiative et j’espère que cette institution exploitera toutes les possibilités qui s’offrent à elle et qu’elle permettra l’évolution la plus loin
possible de la Halakha pour les femmes (et aussi les autres valeurs que Beth Hillel entend défendre !).
Pour la vidéo, dont je ne peux malheureusement que lire les sous-titres n’étant pas hébraïsante, je me range plutôt du coté de Madame la rabbanit Koren et l’argument classique que si dans le monde
profane les femmes ont accès à de très hauts niveaux d’étude il faut qu’il en soit de même en ce qui concerne l’étude de la Torah. Le but n’étant pas de faire « comme les hommes » mais les femmes
ayant un rôle important dans le judaïsme autant que les femmes puissent s’en rendre réellement compte par elles-mêmes :-).
Je n’ est pas dit ridicule, mais caricaturale.
nous sommes dans une generation tellement basse que nous ne vivons qu’ en lancant des slogans , en demontant les autres pour mieux se monter soi meme, et en ne comprenant pas que ce qui est bien
pour moi ne l’ est pas forcement pour d’ autres .
» Nous defendons le droit des femmes a etudier!! » » feministe talmida hahma »….. c’ est sympa , c’ a se fait remarquer , ca change de ce qu’ on entent habituelement… mais si une demarche
individuelle dans ce sens ne peut etre que productive et louable ( quelqu’ un d’ assoifé ne juge pas necessaire de demande la permission pour boire) , faire d’ une telle demarche un slogan , et
vouloir le projetter sur d’ autres a qui cela ne parle pas forcement comme si » j’ ai trouvé la vérité » et ne revele a monsens qu’ une frustration que la personne en questiona en elle et cherche a
rallier le plus grand nombre a son ideal pour avoir une vie sociale.
Comment peut on se suffire de slogans aussi grossiers sans rentrer dans les details?
une femme n’ est elle pas hayevet de tres nombreuses mitsvots? ne doit elle pas savoir de quoi il s’ agit?
ayant peut etre des responsabilites vis a vis des mitsvots dont seul son mari est hayav, ne doit elle pas les conaitre? une femme n’ a t elle pas la mitsva d’ aimer D… ne doit elle pas etudier le
maximum de livre traitant de ce sujet pour faire son devoir…. si vous faites le compte, elle se doit conaitre le rov de toute la Thora bihtav et beal pe. sur cela tout le monde est d’accord.
Le diouk se situe sur la suite.
Deux mitsvots sont » branchees » a la Thora:
– mitsvat YEDIAT HATHORA , connaitre la thora, connaitre , comprendre une halaha, un passouk,…toute la Thora et cela est une mittsva pour tous les hommes et aussi pour les femmes dans les parties
desquelles elles sont astreintes car un des but primordiaux de la Thora est de savoir mettre en pratique les mitsvots.
-Mitsvat LIMOUD HATHORA , un homme est soumis a un hidouch presqu’ incomprehensible, que n’ a pas la femme ( et si c’ est un hiddouch, on n’ a pas a y repondre avec des arguments superficiels comme
» les femmes ont progressees dans differents autres domaines »… rien a voir avec notre sujet…), ce hidouch est qu’ un homme a une mitsva d’ etudier independamment de l’ exactitude de la
comprehension qui en resulte. ex si j’ etudie une guemara et que je me trompe completement de pchat, je n’ aurais pas realise la mitsva de yediat hathora mais j’ aurais quand meme realise celle de
limoud hathora.
Une femme peut etudier a fond une halaha dont elle aura utilité et par la meme realise la mitsva de yediat hathora.Elle ne sera ceendant pas soumise a celle de Limoud Thora.
Aussi , j’ entend souvent : » les hommes s’ epanouissent bien avec elle, et ont meme un profit x ou y ( spirituel j’ entend), pourquoi pas nous? «
Mesdames, desole de vous decevoir mais ce que vous soulignez comme une chance pour ces hommes et que vous enviez… est comme un poison pour ces memes hommes qui penseraient comme vous.
Je m’ explique :
Thora Lichma …un homme etudie Lichma , c’ est a dire pour D… ou meme pour la Thora selon les deots mais si quelqu’ un etudie la thora pour etre un talmid haham ou juste pour une anaha
spirituelle aussi grande soit elle, on est tres tres loin du lichma, et plus proche du lichmi…
La partie intelectuelle est indispensable et necessaire a l’ etude de la Thora mais n’ est pas du tout le but…
de la meme facon que nous portons des lunettes de soleil pour ne pas etre aveuglee en le voyant et en agissant sous sa lumiere , de la meme facon c’ est par une etude intelectuelle que D…a voulu
nous » proteger » de lui tout en etablissant un dialogue avec lui a travers la tfila,et les mitsvots qui font plus appels quant a eux aux sentiments que l’ etude.
D’ apres l’ exemple que je viens de citer, c’ est comme si quelqu’ un etait jalous des lunettes de soleil d’ une personne aui en a plus besoin que lui…
je ne ense pas que cette dame dans la video avait cela en tete mais qu’ elle etait le keli hamichi ou chichi d’ un maitre qui a du dire quelque chse comme cela. elle n’ a retenue que » les femmes
sont parfaites » ce qui ne veut plus rien dire apres tant de deformations , et de l’ autre dame de rencherir » je ne me sens pas parfaite » sans faire le moindre effort de comprehension et de
conclure » je sens que j’ en ai besoin… comme dans les domaines hol… » c’ est deprimant a tel point c’ est a l’ antithese du » lichma et plus proche du » lichmi ».
Pour ceux que cela interesse le Rav Steinsalts a ecrit un biour profond du tania, et ces idees vous seront plus comprehensibles apres avoir parcouru le chaar haihoud veaemouna.
Chabat Chalom
E.Cohen
Savez-vous s’il existe en France, et plus particulièrement dans la Région Parisienne, un endroit comme Matan où les femmes aient la possibilité d’étudier à un « haut » niveau ?
Merci de partager une nouvelle intéressante et porteuse d’espoir.
Désolé de m’attarder à nouveau sur un détail, mais je tiens quand même à signaler que je suis d’accord sur l’aspect caricatural. Plus encore, j’ai trouvé que la 2ème partie du reportage tenait
quand même pas mal de la mauvaise foi, et les sélections ont été faites ds le but évident de ridiculiser les haredim et mettre en avant les modern orthodox, procédé pas très glorieux….
Pour ne pas qu’on me dise que je parle gratuitement, je m’explique à l’aide d’un exemple précis: quand la première prend l’exemple de l’huile, c’est vadaï que c’est juste un exemple d’une situation
inconnue ds laquelle elle ne sait pas quoi faire, et que dans ce cas là, elle appelera son Rav ou regardera ds son Kitsour Shoul’han arou’h, comme le ferait certainement la directrice de Matan.
C’est à mon sens évident qu’a contrario, si elle connait déjà le din, elle n’appellera pas le rav.
Et réciproquement, la directrice de Matan ne dit pas autre chose, quand elle affirme que si elle sait, elle n’appelle pas le Rav ! J’imagine aussi que si elle ne sait pas, soit elle regardera ds le
bouquin, soit elle appellera celui qui sait (comme le ferait une haredit)…
Donc présenter les choses ainsi, avec un côté infantilisé qui appelle sans cesse le Rav, et l’autre, réfléchi, adulte, qui se débrouille seul, n’est pas très honnête…
Tout ce que la ‘haredit affirme et qui la différencie objectivement de l’autre est qu’une femme n’est pas « posseket hala’ha », alors que l’autre ne s’exprime pas sur le sujet.
Mais bon, naturellement je comprends l’idée générale exprimée dans la première moitié de la vidéo.
Merci pour votre réponse. Le site de Matan laisse rêveuse : Daf Yomi, programme avancé d’étude talmudique sur trois ans, entre autres ! J’espère voir tout cela un jour en France pour les femmes,
encore faut-il le mériter en justifiant un réel dévouement pour l’étude…
Si l’orthodoxie moderne prend en compte les talmidot cha’hamim et, bien plus, met en place des structures d’enseignement pour celles qui aspirent à devenir des talmidot cha’hamim, l’orthodoxie
moderne est à mon sens le seul avenir viable pour un judaïsme digne de ce nom.
Aussi la question qui se pose de façon pressante est : comment développer l’orthodoxie moderne en France ?
Excusez mon ignorance, mais connaissez-vous dans la Région Parisienne des rabbins qui s’inscrivent dans l’orthodoxie moderne ?
Rivka
Bravo pour la création de « Beth Hillel » et longue vie à cette nouvelle organisation rabbinique.
Shalom lekoulam,
Je suis assez d’accord avec la réflexion émise par E. Cohen.
Faire dans la caricature ne contribue la plupart du temps pas à faire avancer le shmilblik, cela ne convaint que les convaincus indécrottables… (dont la conviction ne peut être basée que sur les
stéréotypes intériorisés).
J’ai cependant une question pour E. Cohen :
Vous parlez de MITSVAH de YEDIYAT HATORAH et LIMOUD TORAH.
Dans le dernier cas, je vois bien à quoi vous faites référence (cf. notamment dans Kiddoushin 29a&b), mais c’est la première fois que j’entends parler de « YEDIYAT HATORAH » comme d’une mitsvah
spécifique.
Pouvez-vous me donner les références talmudiques, ce sujet m’intéressant grandement ? (la distinction que vous faites entre les deux mitsvah me semble judicieuse et matière à réflexion plus
approfondie)
Merci d’avance !
reponse a Esther.
le diouk entre la mitsva de yediat hathora est un yessod des hilhots talmud thora du Choulhan arouh Harav .
Bien sur il y a des mekorotes dans la guemara, il faudrait regarder sur le choulhan arouh harav ou il renvoie. ( malheureusement je ne l’ ai pas sous les yeux, mais je vous invite a le
consulter)
Vous verrez specifiquement un limoud sur une dizaine de pages tres interessant sur ce diouk dans le celebre livre du gaon rav Chlomo Yossef Zevin Zatsal ( compilateur de l’ encyclopedie talmoudite)
» leor halaha » .
si vous etes interesses, le Tania explique dans le perek he du likoute emorim, que quand on comprend une guemara, halaha , a cet instant precis, la halaha en question est » enveloppee » par le sehel
qui l’ etudie et le sehel est lui aussi » enveloppe » dans cette halaha , ce qui correspond a une union parfaite » ihoud gamour » entre eux, et la halaha etant la volonte de D… dans ce monde, cela
revient a s’ unir avec lui juste par la pensee .
C’ est selon lui la nekouda que possede la » yedihat hathora » que n’ ont pas les autres mitsvots et meme celle du » limoud hathora » ou cette union n’ est pas forcement necessaire.
Cordialement
MErci de votre réponse E. Cohen.
Malheureusement, je n’ai pas d’exemplaire du Choulhan arouh harav chez moi…
Ceci dit, le développement que vous citez tiré du Tania me font penser à certaines considérations sur le sehel abordées par le Rav Wolbe dans son Alei Shour (tome 2)…
Kol touv
@ E. Cohen :
auriez-vous la gentillesse de me fournir des références précises de ce concept dans le Shoulkhan Aroukh Ha Rav ?
merci d’avance
Reponse a Esther.
Ce n’ est pas etonnant que vous retrouvez des pensees similaires dans le helek 2 plus que dans le premier du Ale Chour, en effet , entre les deux il s’ est passé quelquechose de determinant dans la
vie du rav Wolbe… la rencontre de celui qu’ il appellera par la suite » mori verabi » … le Pahad Itshak, qui comme chacun le sait a ete ossek dans torat Hassidout de maniere tres profonde.
( j’ ai une dizaine de lettres entre lui et le Loubavitcher Rebbe zatsal qui fut sa hevrouta de leil chichi de hassidout pendant des annees a Brooklyn, et je peux vous dire qu’ il etait baki.)
Reponse a Y Gerthman, j’ essaie de regarder a la maison ce soir les mekorotes, et je t’ en ferai par des demain b »h .
Si tu possedes le » leor haalaha » du rav Zevine, je pense qu’ il le cite avec les mekorotes dans le chapitre traitant de ce sujet.
Kol Touv
Desolé, mais elles me semblent aussi caricaturales l’ une que l’ autre…
@ E. Cohen : En quoi les deux rabbaniot sont aussi ridicules l’une que l’autre ?
L’initiative Beth Hillel semble une très bonne initiative et j’espère que cette institution exploitera toutes les possibilités qui s’offrent à elle et qu’elle permettra l’évolution la plus loin
possible de la Halakha pour les femmes (et aussi les autres valeurs que Beth Hillel entend défendre !).
Pour la vidéo, dont je ne peux malheureusement que lire les sous-titres n’étant pas hébraïsante, je me range plutôt du coté de Madame la rabbanit Koren et l’argument classique que si dans le monde
profane les femmes ont accès à de très hauts niveaux d’étude il faut qu’il en soit de même en ce qui concerne l’étude de la Torah. Le but n’étant pas de faire « comme les hommes » mais les femmes
ayant un rôle important dans le judaïsme autant que les femmes puissent s’en rendre réellement compte par elles-mêmes :-).
Je n’ est pas dit ridicule, mais caricaturale.
nous sommes dans une generation tellement basse que nous ne vivons qu’ en lancant des slogans , en demontant les autres pour mieux se monter soi meme, et en ne comprenant pas que ce qui est bien
pour moi ne l’ est pas forcement pour d’ autres .
» Nous defendons le droit des femmes a etudier!! » » feministe talmida hahma »….. c’ est sympa , c’ a se fait remarquer , ca change de ce qu’ on entent habituelement… mais si une demarche
individuelle dans ce sens ne peut etre que productive et louable ( quelqu’ un d’ assoifé ne juge pas necessaire de demande la permission pour boire) , faire d’ une telle demarche un slogan , et
vouloir le projetter sur d’ autres a qui cela ne parle pas forcement comme si » j’ ai trouvé la vérité » et ne revele a monsens qu’ une frustration que la personne en questiona en elle et cherche a
rallier le plus grand nombre a son ideal pour avoir une vie sociale.
Comment peut on se suffire de slogans aussi grossiers sans rentrer dans les details?
une femme n’ est elle pas hayevet de tres nombreuses mitsvots? ne doit elle pas savoir de quoi il s’ agit?
ayant peut etre des responsabilites vis a vis des mitsvots dont seul son mari est hayav, ne doit elle pas les conaitre? une femme n’ a t elle pas la mitsva d’ aimer D… ne doit elle pas etudier le
maximum de livre traitant de ce sujet pour faire son devoir…. si vous faites le compte, elle se doit conaitre le rov de toute la Thora bihtav et beal pe. sur cela tout le monde est d’accord.
Le diouk se situe sur la suite.
Deux mitsvots sont » branchees » a la Thora:
– mitsvat YEDIAT HATHORA , connaitre la thora, connaitre , comprendre une halaha, un passouk,…toute la Thora et cela est une mittsva pour tous les hommes et aussi pour les femmes dans les parties
desquelles elles sont astreintes car un des but primordiaux de la Thora est de savoir mettre en pratique les mitsvots.
-Mitsvat LIMOUD HATHORA , un homme est soumis a un hidouch presqu’ incomprehensible, que n’ a pas la femme ( et si c’ est un hiddouch, on n’ a pas a y repondre avec des arguments superficiels comme
» les femmes ont progressees dans differents autres domaines »… rien a voir avec notre sujet…), ce hidouch est qu’ un homme a une mitsva d’ etudier independamment de l’ exactitude de la
comprehension qui en resulte. ex si j’ etudie une guemara et que je me trompe completement de pchat, je n’ aurais pas realise la mitsva de yediat hathora mais j’ aurais quand meme realise celle de
limoud hathora.
Une femme peut etudier a fond une halaha dont elle aura utilité et par la meme realise la mitsva de yediat hathora.Elle ne sera ceendant pas soumise a celle de Limoud Thora.
Aussi , j’ entend souvent : » les hommes s’ epanouissent bien avec elle, et ont meme un profit x ou y ( spirituel j’ entend), pourquoi pas nous? «
Mesdames, desole de vous decevoir mais ce que vous soulignez comme une chance pour ces hommes et que vous enviez… est comme un poison pour ces memes hommes qui penseraient comme vous.
Je m’ explique :
Thora Lichma …un homme etudie Lichma , c’ est a dire pour D… ou meme pour la Thora selon les deots mais si quelqu’ un etudie la thora pour etre un talmid haham ou juste pour une anaha
spirituelle aussi grande soit elle, on est tres tres loin du lichma, et plus proche du lichmi…
La partie intelectuelle est indispensable et necessaire a l’ etude de la Thora mais n’ est pas du tout le but…
de la meme facon que nous portons des lunettes de soleil pour ne pas etre aveuglee en le voyant et en agissant sous sa lumiere , de la meme facon c’ est par une etude intelectuelle que D…a voulu
nous » proteger » de lui tout en etablissant un dialogue avec lui a travers la tfila,et les mitsvots qui font plus appels quant a eux aux sentiments que l’ etude.
D’ apres l’ exemple que je viens de citer, c’ est comme si quelqu’ un etait jalous des lunettes de soleil d’ une personne aui en a plus besoin que lui…
je ne ense pas que cette dame dans la video avait cela en tete mais qu’ elle etait le keli hamichi ou chichi d’ un maitre qui a du dire quelque chse comme cela. elle n’ a retenue que » les femmes
sont parfaites » ce qui ne veut plus rien dire apres tant de deformations , et de l’ autre dame de rencherir » je ne me sens pas parfaite » sans faire le moindre effort de comprehension et de
conclure » je sens que j’ en ai besoin… comme dans les domaines hol… » c’ est deprimant a tel point c’ est a l’ antithese du » lichma et plus proche du » lichmi ».
Pour ceux que cela interesse le Rav Steinsalts a ecrit un biour profond du tania, et ces idees vous seront plus comprehensibles apres avoir parcouru le chaar haihoud veaemouna.
Chabat Chalom
E.Cohen
Savez-vous s’il existe en France, et plus particulièrement dans la Région Parisienne, un endroit comme Matan où les femmes aient la possibilité d’étudier à un « haut » niveau ?
Merci de partager une nouvelle intéressante et porteuse d’espoir.
Désolé de m’attarder à nouveau sur un détail, mais je tiens quand même à signaler que je suis d’accord sur l’aspect caricatural. Plus encore, j’ai trouvé que la 2ème partie du reportage tenait
quand même pas mal de la mauvaise foi, et les sélections ont été faites ds le but évident de ridiculiser les haredim et mettre en avant les modern orthodox, procédé pas très glorieux….
Pour ne pas qu’on me dise que je parle gratuitement, je m’explique à l’aide d’un exemple précis: quand la première prend l’exemple de l’huile, c’est vadaï que c’est juste un exemple d’une situation
inconnue ds laquelle elle ne sait pas quoi faire, et que dans ce cas là, elle appelera son Rav ou regardera ds son Kitsour Shoul’han arou’h, comme le ferait certainement la directrice de Matan.
C’est à mon sens évident qu’a contrario, si elle connait déjà le din, elle n’appellera pas le rav.
Et réciproquement, la directrice de Matan ne dit pas autre chose, quand elle affirme que si elle sait, elle n’appelle pas le Rav ! J’imagine aussi que si elle ne sait pas, soit elle regardera ds le
bouquin, soit elle appellera celui qui sait (comme le ferait une haredit)…
Donc présenter les choses ainsi, avec un côté infantilisé qui appelle sans cesse le Rav, et l’autre, réfléchi, adulte, qui se débrouille seul, n’est pas très honnête…
Tout ce que la ‘haredit affirme et qui la différencie objectivement de l’autre est qu’une femme n’est pas « posseket hala’ha », alors que l’autre ne s’exprime pas sur le sujet.
Mais bon, naturellement je comprends l’idée générale exprimée dans la première moitié de la vidéo.
Merci pour votre réponse. Le site de Matan laisse rêveuse : Daf Yomi, programme avancé d’étude talmudique sur trois ans, entre autres ! J’espère voir tout cela un jour en France pour les femmes,
encore faut-il le mériter en justifiant un réel dévouement pour l’étude…
Si l’orthodoxie moderne prend en compte les talmidot cha’hamim et, bien plus, met en place des structures d’enseignement pour celles qui aspirent à devenir des talmidot cha’hamim, l’orthodoxie
moderne est à mon sens le seul avenir viable pour un judaïsme digne de ce nom.
Aussi la question qui se pose de façon pressante est : comment développer l’orthodoxie moderne en France ?
Excusez mon ignorance, mais connaissez-vous dans la Région Parisienne des rabbins qui s’inscrivent dans l’orthodoxie moderne ?
Rivka
Bravo pour la création de « Beth Hillel » et longue vie à cette nouvelle organisation rabbinique.
Shalom lekoulam,
Je suis assez d’accord avec la réflexion émise par E. Cohen.
Faire dans la caricature ne contribue la plupart du temps pas à faire avancer le shmilblik, cela ne convaint que les convaincus indécrottables… (dont la conviction ne peut être basée que sur les
stéréotypes intériorisés).
J’ai cependant une question pour E. Cohen :
Vous parlez de MITSVAH de YEDIYAT HATORAH et LIMOUD TORAH.
Dans le dernier cas, je vois bien à quoi vous faites référence (cf. notamment dans Kiddoushin 29a&b), mais c’est la première fois que j’entends parler de « YEDIYAT HATORAH » comme d’une mitsvah
spécifique.
Pouvez-vous me donner les références talmudiques, ce sujet m’intéressant grandement ? (la distinction que vous faites entre les deux mitsvah me semble judicieuse et matière à réflexion plus
approfondie)
Merci d’avance !
reponse a Esther.
le diouk entre la mitsva de yediat hathora est un yessod des hilhots talmud thora du Choulhan arouh Harav .
Bien sur il y a des mekorotes dans la guemara, il faudrait regarder sur le choulhan arouh harav ou il renvoie. ( malheureusement je ne l’ ai pas sous les yeux, mais je vous invite a le
consulter)
Vous verrez specifiquement un limoud sur une dizaine de pages tres interessant sur ce diouk dans le celebre livre du gaon rav Chlomo Yossef Zevin Zatsal ( compilateur de l’ encyclopedie talmoudite)
» leor halaha » .
si vous etes interesses, le Tania explique dans le perek he du likoute emorim, que quand on comprend une guemara, halaha , a cet instant precis, la halaha en question est » enveloppee » par le sehel
qui l’ etudie et le sehel est lui aussi » enveloppe » dans cette halaha , ce qui correspond a une union parfaite » ihoud gamour » entre eux, et la halaha etant la volonte de D… dans ce monde, cela
revient a s’ unir avec lui juste par la pensee .
C’ est selon lui la nekouda que possede la » yedihat hathora » que n’ ont pas les autres mitsvots et meme celle du » limoud hathora » ou cette union n’ est pas forcement necessaire.
Cordialement
MErci de votre réponse E. Cohen.
Malheureusement, je n’ai pas d’exemplaire du Choulhan arouh harav chez moi…
Ceci dit, le développement que vous citez tiré du Tania me font penser à certaines considérations sur le sehel abordées par le Rav Wolbe dans son Alei Shour (tome 2)…
Kol touv
@ E. Cohen :
auriez-vous la gentillesse de me fournir des références précises de ce concept dans le Shoulkhan Aroukh Ha Rav ?
merci d’avance
Reponse a Esther.
Ce n’ est pas etonnant que vous retrouvez des pensees similaires dans le helek 2 plus que dans le premier du Ale Chour, en effet , entre les deux il s’ est passé quelquechose de determinant dans la
vie du rav Wolbe… la rencontre de celui qu’ il appellera par la suite » mori verabi » … le Pahad Itshak, qui comme chacun le sait a ete ossek dans torat Hassidout de maniere tres profonde.
( j’ ai une dizaine de lettres entre lui et le Loubavitcher Rebbe zatsal qui fut sa hevrouta de leil chichi de hassidout pendant des annees a Brooklyn, et je peux vous dire qu’ il etait baki.)
Reponse a Y Gerthman, j’ essaie de regarder a la maison ce soir les mekorotes, et je t’ en ferai par des demain b »h .
Si tu possedes le » leor haalaha » du rav Zevine, je pense qu’ il le cite avec les mekorotes dans le chapitre traitant de ce sujet.
Kol Touv